En ce mois de septembre nous souhaitons tout d’abord une excellente rentrée aux jeunes rueillois.
La ville de Rueil a connu début juin sa plus forte inondation depuis 1982 et la ville a été déclarée officiellement victime de « catastrophe naturelle » par décret ministériel.
Cette terminologie interpelle. Si l’on peut sans effort traiter l’inondation de phénomène naturel on peut questionner en revanche le caractère naturel de la catastrophe.
En effet les crues de la Seine sont bien documentées et la ville garde encore la mémoire collective de la crue centennale de 1910. Un Plan de Prévention du Risque Inondation a même été dressé par la ville.
Or cela n’a semble-t-il pas empêché les maires successifs de Rueil d’accorder des permis de construire dans des zones potentiellement inondables. Pas plus tard que l’an dernier le maire actuel a délivré un permis de construire pour un projet immobilier de 51 logements le long du boulevard Bellerive. Si le projet avait été mené selon le planning initial, les habitants de cet immeuble n’auraient pas pu accéder à leurs logements et il est possible que leur parking eût été inondé.
Avec l’exemple de Rueil nous voyons bien que le côté catastrophique de certains phénomènes naturels est principalement lié à l’inconséquence humaine.
Ce texte est paru dans le Rueil Infos du mois de septembre.
Je rajoute également que la ville a goudronné l’an dernier le bd Bellerive entre l’avenue Franklin Roosevelt et la plaine des Closeaux ce que nous avions condamné en son temps (cf photo ci-contre). C’est typiquement ce genre d’aménagement qui aggrave le caractère catastrophique d’une crue en empêchant l’eau de s’infiltrer dans les sols.
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