COVID-19: quelques enseignements tirés de la pandémie

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L’émergence du COVID-19 à l’origine de la grave crise sanitaire actuelle est liée à la diminution drastique de la biodiversité qui facilite le passage d’un virus de l’animal à l’homme. Sortir de la crise demandera donc qu’une nouvelle politique soit menée pour freiner la chute de la biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique.

La bonne nouvelle de la crise actuelle c’est qu’elle nous montre des voies possibles pour changer nos habitudes et nous permettre localement d’engager un changement radical dans nos modes de vie et de consommation. Avec le confinement nous avons appris à travailler à distance. Demander à faire 1 jour de télétravail par semaine après la crise et ce sont 20% de personnes en moins dans les transports, de la pollution et du bruit en moins dans nos villes.

A Rueil un maraîcher bien connu s’est installé en centre ville dans les locaux d’une ancienne marque de mode dont le modèle économique était basé sur la rotation accélérée de modèles éphémères pour toujours consommer plus. Et si après le confinement nous continuions d’acheter chez ce maraîcher plutôt que la dernière robe à la mode? Et si nous continuions à aider nos voisins à faire leur course au lieu de courir dans les transports pour gagner hypothétiquement quelques euros supplémentaires. Nous re-découvrons en situation de confinement des valeurs que nous avons le temps de cultiver. Sachons les conserver ensuite pour prévenir l’émergence de futurs épidémies et à minima mieux y être préparés.

Ceci est le texte publié dans le Rueil Infos numérique du mois d’avril.

Un commentaire

  1. Cher Vincent , dans le passé , quand il y avait encore beaucoup d’ouvriers manuels dans les usines , il y avait une cassure sociale entre les prolétaires et les bureaucrates , le rêve dans les familles d’ouvriers était que leurs enfants travaillent dans les bureaux ou encore mieux entrent dans la fonction publique nous allons à l’évidence -du moins à mon âge c’est évident !- à une fracture sociale entre ceux dont le mètier permettra le télé travail ( à temps plein ou 2 jours semaine peu importe ) et ceux qui sont contraints de se rendre sur le lieu de travail et dont , de plus , certains seront des cols blancs . j’ai vécu la mécanisation dans les usines de conserves où un aimant prenait 144 boites d’un coup à la place des ouvriers qui mettaient les boites dans les cartons ou sur des palettes à la main . Travail ingrat , saisonnier MAIS travail … le tri des tomates pour l’industrie , ramassées par une machine (comme le blé ) se fait par un contrôle électronique fixé sur la récolteuse . Le nombre de femmes sur les chaines de contrôle a fondu comme neige au soleil … ceci m’éloigne du pb du télétravail et du travail obligatoire sur site . cette fracture -nouvelle – me parait un grand danger pour la société à rebâtir . je n’ai pas de solution à proposer ! amitiés jacques (pas encore mort bien que « tué  » par la presse quotidienne , la télé à longueur d’émission: homme -84 ans -traitement médical léger mais permanent – trois raisons cumulées pour être -déjà – mort !) sais-tu qu’à 80 ans Piccoli s’était rendu au festival de Locarno , une forme de miracle . il est mort à 94 ans ;. j’ai écrit au journaliste qu’il avait confondu Piccoli et Mathusalem , qu’à 84 ans je lisais encore (même ses commentaires insidieux ), que j’entendais bien et que je me déplaçais sans canne . Ces jeunes journalistes sont sans pitié et un peu cons aussi !

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