Les chantiers de construction de logements sont nombreux à Rueil. Mais on peut déplorer la persistance d’un manque de logements pour les personnes aux revenus les plus limités. Au sein des logements sociaux à Rueil, la proportion des « PLAI » reste toujours très faible (ceux qui sont censés être accessibles aux petits budgets).
Quand ces personnes ne peuvent pas satisfaire aux exigences des bailleurs sociaux, elles doivent donc trouver diverses solutions précaires laissant un « reste à vivre » dérisoire.
En 2013, on considérait que 6,7% de la population de Rueil avait un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté, de 1000€ en 2013. Ce seuil est fixé à 60 % du revenu médian à l’échelle de la France.
Le Programme Local de l’Habitat voté en 2014 soulignait également le manque de résidences sociales, de maisons-relais, de solutions temporaires d’hébergement pour ceux qui ont besoin d’un accompagnement social spécifique pour envisager de gagner en autonomie.
Le logement social et les structures d’hébergement ne sont pas les seules solutions. Pendant que certains attendent désespérément un logement, on peut noter qu’en 3 ans le nombre de logements dits « vacants » selon les critères de l’administration fiscale a largement doublé à Rueil : 805 logements vides ont fait l’objet d’une taxe en 2016.
Le dispositif fiscal national « Louer abordable » mis en place le 1er février 2017, propose des déductions fiscales et de larges garanties pour les propriétaires qui acceptent de louer leur appartement à des personnes à très faibles revenus. Selon un principe « gagnant/gagnant » la ville pourrait proposer ce dispositif aux propriétaires rueillois de logements vacants.
Ce texte écrit par Cécile Alavoine Berthaud est paru dans Rueil Infos du mois de juin 2017.
dans notre bataille contre la surdensité , la chaufferie et l’absence de parc public nous devons être attentifs à ne pas laisser penser que nous sommes contre la construction de tous types de logements . c’était un peu le ton de L.O. dans sa réponse …
Jacques Miklichansky
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