Pendant le débat préparatoire au vote du budget qui s‘est déroulé lors du dernier conseil municipal le 12 février dernier, le maire a fait état des difficultés rencontrées par la ville pour boucler son budget 2015. Ce faisant il a accusé la politique gouvernementale de tous les maux qui accablent la ville. Certes la subvention de l’Etat à la ville baisse mais cette baisse était prévisible étant donnée la situation financière de la France. Au nom de quelle logique les communes seraient elle dispensées de l’effort national en faveur du rétablissement des finances publiques du pays?
Mr le maire oublie de faire son mea culpa. Aux affaires depuis 10 ans il a porté l’endettement de la ville à un niveau insupportable. Aujourd’hui le service de la dette coûte chaque année 6,6m d’euros à la ville.
Le maire a évoqué « la hausse incompressible des charges d’énergie et de fluide ».
Mais qu’a fait la majorité municipale pour rendre la ville moins dépendante de ces énergies coûteuses ?
Si la ville s’était engagée dans la transition énergétique, Rueil serait producteur d’électricité et ces revenus viendraient en partie compenser les baisses de recettes en provenance de l’état.
C’est aussi la mauvaise gestion et l’absence de prévoyance de la majorité municipale que nous payons aujourd’hui.
Tribune du groupe Rueil en Vert pour le Rueil Infos du mois de mars 2015