Lors du conseil municipal du mois de mai dernier il y avait à l’ordre du jour un « débat sur les orientations du futur Règlement Local de Publicité Intercommunal (RLPi) ».
Malheureusement j’ai été le seul à m’exprimer sur ce sujet très symbolique pourtant.
Pour nous le secteur de la publicité est d’une utilité économique et sociétale très discutable pour 3 raisons :
- le déploiement de panneaux publicitaires dans le domaine public conduit à une pollution visuelle nuisible à la qualité de notre environnement urbain.
- Avec le déploiement des affichages numériques, à la pollution visuelle, s’ajoute la pollution énergétique puisque ces panneaux allumés toute la journée sont extrêmement énergivores et entraîne l’émission de quantités croissantes de GES. Savez vous : qu’un panneau avec une face numérique consomme 7 fois plus que le plus énergivore des mobiliers non numériques, et un panneau avec deux faces numériques consomme 13 fois plus. Que les panneaux numériques demandent autant d’entretien que les panneaux papiers.
- Et enfin l’objectif de la publicité est d’encourager le consumérisme, source in fine de déchets dont nous ne savons plus comment assurer la fin de vie. La polémique sur la création d’une déchetterie à Rueil nous le rappelle opportunément.
Il est possible de réduire la place de la publicité dans la ville. La ville de Grenoble n’a pas renouvelé le contrat avec JC Decaux pour les abribus.C’est pourquoi nous demandons que :
- les panneaux numériques soient interdits sur le domaine publique de la ville de Rueil
- que les affichages panneaux au sol ou muraux soient limités au maximum
Concernant les enseignes commerciales nous demandons tout d’abord que la loi sur l’extinction des enseignes lumineuses la nuit soit respecté et que le maire la fasse respecter.
Concernant les panneaux numériques à l’intérieur des boutiques, nous savons qu’il est certainement impossible de les interdire. Toutefois nous demandons à la municipalité de lancer une concertation avec les syndicats de commerçants de la ville pour négocier la non-installation de ces panneaux lumineux dans leurs vitrines, au nom précisément de l’attractivité commerciale de notre ville.