CONSTATS
Il est très étonnant de voir publiés dans une bannière en haut du site internet de la commune les droits de réponse à Capital et au journal Le Monde sur la situation financière de la commune. Signe de fébrilité ?
Finalement, si un citoyen veut se faire son propre avis sur les questions posées par ces articles : les niveaux d’endettement sont ils corrects ? Les dépenses de fonctionnements progressent-telles ? Sont-elles à un niveau correct par rapport aux services rendus ? Qu’en est-il de la pression fiscale ? … en synthèse, si un citoyen se pose la question : est-ce que la gestion (économique et financière) de la ville est bonne ?, pour y répondre, il n’existe en fait AUCUNE information émanant de l’équipe municipale :
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Sur le magazine Rueil info, on peut trouver en début d’exercice (2012 en tout cas) de beaux camemberts sur une page unique sur les dépenses d’exploitation notamment. C’est simplement informatif, cela ne nous renseigne pas sur la « bonne gestion ».
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Sur la brochure électorale « Rueil en confiance » : on trouve toute une série de chiffres dont il est difficile de se faire une idée précise (mélange entre chiffres en pourcentage et en valeur absolue, complainte contre la baisse des subventions de l’état sans mettre en perspective les financements de la commune par l’intercommunalité, tout un ensemble de propositions d’engagement 2014-2020 bien vertueuses par rapport à ce qui a été réalisé historiquement, etc.)
Néanmoins, en cherchant un peu, notamment auprès de « Décompte Publics », un site d’information financière payant sur les collectivités dont »l’ambition … est d’être un outil moderne au service du citoyen, soucieux de comprendre la politique de ses élus », on trouve sur notre ville les éléments suivants comparés à des villes de tailles similaires (strate) (en espérant qu’il n’y a pas d’erreur comme celles multiples qui ont conduit aux précisions de Capital et du Monde !) (source en bas de page) :
Chiffres 2012 |
Rueil-Malmaison |
Moyenne de la strate |
Situation |
Charges de personnel |
940 € |
744 € |
Situation très négative |
Impôts locaux |
586 € |
526 € |
Situation négative |
Résultat comptable |
61 € |
122 € |
Situation très négative |
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Investissements |
377 € |
367 € |
Situation dans la moyenne de la strate |
Emprunts souscrits |
52 € |
151 € |
Situation très positive |
Dette à la fin de l’année |
1 932 € |
1 233 € |
Situation très négative |
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Évolution de la dette |
-7 % |
2 % |
Situation très positive |
Rigidité structurelle |
47 % |
55 % |
Situation positive |
Pression fiscale |
34 % |
61 % |
Situation très positive |
La dette à fin 2012 est supérieure de 56,69% à la moyenne de la strate.
La Rigidité structurelle qui traduit les marges de manoeuvre dans les dépenses de la commune est inférieure de 15,12% à la moyenne de la strate.
La pression fiscale qui indique si la commune est plus ou moins fortement imposée, est inférieure de 44,67% à la moyenne de la strate (la DGFIP ne produisant plus le calcul du potentiel fiscal depuis 2011, nous avons reporté le chiffre de 2010 en 2012)
—– Fin de citation —–
Des alertes avaient été formulées par l’opposition municipale sur ces questions de bonne gestion. Elles ont été semble-t-il ignorées ? (source : Rueil info, notamment le numéro 299 page 18)
« Votez en confiance », slogan du Député Maire actuel pour lui permettre de continuer à cumuler les mandats, cela veut il dire qu’il faut lui donner un nouveau chèque en blanc ?
NOTRE AVIS
Nous sommes fidèles à nos valeurs de transparence et d’information du citoyen tout particulièrement concernant la gestion financière de la commune et l’héritage (dettes) que nous allons laisser aux Rueillois.
Nous sommes aussi tous d’accord que, compte-tenu de la situation économique actuelle, il faut être très vigilant avec la « pression fiscale » exercée sur chacun, plus précisément sur les quatre taxes directes :la taxe d’habitation, payée par les particuliers et les entreprises ; la taxe sur le foncier bâti, payée par les propriétaires du terrain ; la taxe sur le foncier non bâti, également payée par les propriétaires du terrain ; la contribution économique territoriale, acquittée par les entreprises, venant en substitution de la taxe professionnelle supprimée depuis 2010.
C’est donc au niveau des dépenses qu’il faudra chercher les marges de manœuvre nécessaires pour honorer les engagements du passé (dettes à rembourser) et offrir aux Rueillois un cadre pour le Bien-Vivre.
Nous ne sommes pas inquiets car, détachés des intérêts partisans et carriéristes, nous saurons mettre en œuvre une gestion juste (équité, sobriété), professionnelle (avec les bonnes compétences, de l’innovation notamment numérique et en sagesse) et en gardant le soucis à la fois du long terme (pour préserver à la fois les biens communs et les générations futures) et de la pédagogie pour rendre compréhensible les enjeux de la commune à chacun.
NOS PROPOSITIONS
Voici quelques illustrations des propositions que nous mettrons en œuvre au cours de notre mandature. Fidèle à notre volonté de consultation et de participation des citoyens, nous prendrons des rendez-vous réguliers pour, dans un soucis de pédagogie, présenter les tenants et les aboutissants financiers de la commune au sein des comités de Village rénovés.
Nous procéderons à audit complet de la ville. Après 40 années d’une même gestion, un inventaire se justifie. Seul un audit sérieux pourra nous permettre de connaître les marges de manœuvre réelle de la ville. Cet audit portera sur :
- L’état des finances de la ville,
- L’audit social du personnel communal. De bons services pour les Rueillois ne se feront que grâce à un personnel motivé et respecté.
- L’inventaire des biens de la commune et de leur utilisation ainsi que les services offerts et le niveau de couverture des coûts
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Les grands programmes en cours et l’opportunité de les conserver ou de faire des inflexions (sécurité – vidéo-surveillance, aménagement urbain, etc.)
Illustration de pistes potentielles d’efficience et d’économie :
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Utilisation du numérique pour rendre les services de la mairie plus efficaces et efficients
- Plan d’efficacité énergétique des bâtiments communaux pour réduire la facture énergétique
- Rationalisation des dépenses somptuaires superflues
- Remise en cause de certaines politiques dispendieuses
Illustration de pistes de réflexions sur le « juste prix » des services
- Analyse de la progressivité des tarifs en fonction du quotient familial pour les 9 services de la ville
- Rééquilibrage du taux d’effort de la commune pour couvrir ces services (la ville paye 70 % du coûts de ces services voire plus pour certains services, c’est beaucoup trop) et ceci en fonction de la nature du service (services indispensables ou services d’agrément)
- Publication du coûts réels du service pour sensibiliser le bénéficiaire sur la réalité économique de ce service
Pour en savoir plus: programme Rueil en Vert
SOURCES