La dénomination d’une nouvelle voie dans le secteur de la rue Sainte Claire Deville du quartier Rueil sur seine a été votée par le Conseil Municipal du 19 décembre 2018, ceci en lien avec la ville de Nanterre qui partagera la rue.
Elle portera le nom de Madame Geneviève de Gaulle-Anthonioz. C’est un très bon choix qui permettra de faire mieux connaître les valeurs portées par cette grande dame. Nous apprécions d’autant plus ce choix qu’il avait déjà été proposé en 2013 par la précédente élue écologiste Cécile Alavoine-Berthaud à l’occasion de la Journée Nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation du dimanche 28 avril 2013. Cécile Alavoine Berthaud figurait également sur la liste Rueil en Vert et Pour Tous que j’ai mené lors des élections municipales de 2014.

Elle avait proposé 3 noms de femmes résistantes particulièrement remarquables, en prévision de la dénomination des futures rues ou équipements de la Ville. 3 propositions parmi les nombreuses personnalités qui mériteraient d’être honorées. Ces 3 personnalités ont rédigé de nombreux ouvrages de témoignage et se sont battues toute leur vie pour restaurer la dignité de l’Homme. Depuis cette proposition, Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion sont entrées ensemble au Panthéon le 27 mai 2015.
–Madame Geneviève de Gaulle-Anthonioz 1920-2002
Grand Croix de la Légion d’Honneur, Grande Résistante déportée à Ravensbrück
Présidente de l’ADIR : l’Association des anciennes Déportées et Internées de la Résistance de 1958 à 2002
Volontaire permanente puis Présidente du Mouvement ATD Quart Monde de 1964 à 1998
Nommée au Conseil Economique et Social en 1988, elle milite pour le vote de la loi de lutte contre les exclusions en 1998.
– Madame Germaine Tillion 1907-2008
Grand Croix de la Légion d’Honneur et Grand Croix de l’Ordre du Mérite
Grande Résistante déportée à Ravensbrück, très active à l’ADIR
Ethnologue, enseignante chercheuse, grande figure du dialogue des civilisations, en particulier avec l’Afrique
–Madame Marie-José Chombart de Lauwe née en 1923
Grand Croix de la Légion d’Honneur
Grande Résistante dès l’âge de 17 ans, déportée à Ravensbrück
Docteur en psychologie de l’enfant, Directrice de recherche en psychologie sociale au CNRS
Adhérente à la Ligue des Droits de l’Homme, très active à l’ADIR, elle est membre du Conseil du FNDIRP : la Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes.
Depuis 1996, elle est Présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, et continue de témoigner, en particulier auprès des jeunes.
je suppose que c’est la parenté » gaullienne » qui a prévalu . C’est très courtois de ta part de rappeler les propositions de Cécile et le c.v. très court des 3 personnalités . Je suis membre (tout à fait inactif !!) de « Mémoire Vive » qui s’occupe de la mémoire de 2 convois de déportés l’un dit des « 45 000 » l’autre des « 31 000 » (les femmes). Mon père était à Compiègne comme otage et a fait partie des « 45 000 » (convoi de juillet 1942 composé pour l’essentiel de militants communistes ). Cela ravive de tristes pensées mais c’est bien de maintenir le souvenir d’hommes et de femmes admirables … bonne soirée Jacques
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